
Bonjour à tous,
Je m’appelle Sophie Willocquet. J’ai 47 ans (oups, ça pique), un mari (adorable) et deux beaux-fils (des ados parfois adorables). Il est vrai que je n’ai pas eu la chance d’avoir des enfants.
Comme certains d’entre vous qui ont commencé les démarches ou y songent simplement, je suis passée par la case PMA. Inséminations dans un 1er temps puis FIV. Sans succès.
Pourquoi je te raconte ça alors que tu n’es peut-être pas encore décidée ?
Et bien, parce que je peux dire aujourd’hui que j’aurais tout essayé. Je ne me poserai pas les questions « Et si je l’avais fait, cela aurait-il fonctionné ? Suis-je passée à côté de ma chance ? ».
Car si cela n’a pas marché pour moi, je connais au moins deux personnes dans mon entourage qui ont donné naissance à de jolies petites filles. Pour l’une d’elles, il ne lui restait qu’une seule FIV possible. La FIV de la dernière chance.
Toujours pas décidée ?
Si tu t’es déjà renseignée, tu sais pourtant que l’âge est une donnée primordiale.
Moi, je m’étais laissé jusqu’à mes 35 ans pour agir.
En fait, il m’aura fallu 4 ans de plus et l’ombre du cancer sur ma vie pour finalement me donner un coup de pied aux fesses (une biopsie dans chaque sein et des résultats heureusement bénins).
Tu hésites encore ?
Tu sais, il est normal d’avoir peur, de douter aussi.
Mais comme l’a dit Jean Jaurès : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir ».
Ou comme l’ont traduit deux grands philosophes, Big Flo et Oli : « Elle aurait dû y aller. Ah, c’est dommage…vaut mieux avoir des remords que des regrets ».
Ou encore « Sur un malentendu, ça peut marcher » !
En conclusion, si j’avais un message à passer, ce serait de ne pas attendre si tu en as réellement envie et que tu es prête à l’assumer. Entoure-toi des personnes qui t’aiment et te soutiendront, évite les autres qui se contentent de te juger et lance-toi !
Amitiés
Sophie