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Développement des enfants issus d’un don

L’un des doutes que l’on peut avoir avant d’entamer un parcours PMA est le ressenti des enfants issus d’un don. Cela aura-t’il un impact sur leur futur développement psychologique ?

enfants issus d'un don - Bonheur en éprouvette - fillette avec peluche lion sur un chemin

Ce doute est généralement renforcé par les témoignages des enfants nés sous X ou les anti-PMA.

J’aurais aimé vous dire que tout est pour le mieux.

Certaines études tendent d’ailleurs à aller vers cette réponse.

Néanmoins, comme pour tout, il n’y a jamais une seule et unique réponse.

Je vais essayer de vous faire le retour le plus honnête sur ce sujet en partageant avec vous les différents avis et témoignages trouvés, les résultats d’étude…

Image par lisa runnels de Pixabay

Absence de figure paternelle

C’est l’un des premiers arguments avec la question des origines qui est évoqué.

Ce sujet concerne essentiellement les femmes célibataires et/ou homosexuelles.

La crainte souvent évoquée par les anti-PMA est l’absence de père ou plus exactement de figure paternelle qui provoquerait une atteinte au développement psychologique de l’enfant.

Cette crainte a également été soulevée par l’Académie Nationale de Médecine en septembre 2019.

Avis de l’Académie Nationale de Médecine

Un peu d’histoire tout d’abord.

Cette académie a été fondée en 1820 par Louis XVIII avec pour mission de répondre aux demandes du gouvernement sur tout ce qui a trait à la santé publique.

Outre les demandes d’avis émises par les pouvoirs publics, elle peut aussi s’autosaisir dans les domaines de la santé, notamment sur les questions de Santé publique et d’Ethique médicale.

Pour le sujet qui nous intéresse, c’est le Comité d’Ethique qui s’est prononcé.

Il reconnaît que l’extension de la PMA aux femmes célibataires et homosexuelles relève davantage d’une problématique sociétale plutôt que de bioéthique.

Néanmoins, il a souhaité émettre des réserves.

Réserves émises par l’Académie

S’il ne remet pas en cause la légitimité du désir d’être mère, il évoque le droit à l’enfant d’avoir un père et une mère dans la mesure du possible.

Une conception sans père entraînerait une « rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant ».

Toujours selon le comité, les études réalisées jusqu’à présent ne sont pas convaincantes en termes de méthodologie (nombre et âge des enfants sondés, durée d’observation).

Il évoque notamment le besoin souvent exprimé de connaître ses origines.

Enfin, il recommande des « études en milieu pédopsychiatrique à partir d’enfants privés de pères, parmi lesquels ceux issus de l’AMP pour des femmes seules ou en couples. »

Cliquez ici pour retrouver le texte complet.

Qu’en est-il de ces études décriées par l’Académie Nationale de Médecine ?

Les recherches ont essentiellement porté sur des familles homoparentales (enfants conçus par PMA, adoption), disponibles maintenant depuis plusieurs dizaines d’années.

Vous pouvez en retrouver une analyse détaillée ici en provenance du site Cain.info.

Elles ont démontré qu’il n’y avait aucun impact négatif de cette structure familiale sur le développement psychologique de l’enfant (dépression, délinquance, estime de soi…). Les enfants ayant été désirés fortement, ils grandissent entourés d’amour.

Ce qu’il faut noter, par ailleurs, c’est qu’aucune étude contradictoire n’a encore été produite à ce jour.

enfants issus d'un don - Bonheur en éprouvette - statistiques échantillonnage population
Image par Gerd Altmann de Pixabay

Par ailleurs, ces études ont évoluées avec le temps. Auparavant, elles s’intéressaient davantage à la transmission de l’homosexualité à l’enfant. Aujourd’hui, elles se focalisent plutôt sur la qualité des relations au sein de la famille.

Avec l’évolution des techniques de PMA, elles s’orientent dorénavant vers les enfants issus de ce mode de procréation.

Outre l’impact psychologique, des chercheurs se sont penchés sur les problèmes de santé éventuels.

Ainsi une étude a mis en évidence un risque d’hypertension accru chez les enfants issus de la PMA. La raison serait la suivante : « les gamètes et les embryons sont exposés à divers facteurs environnementaux avant leur implantation » (étude 2018 de l’American College of Cardiology).

La question de l’hérédité potentielle de l’infertilité a quant à elle été écartée, des enfants issus de la PMA ayant eu à leur tour des enfants.

Avis du Ministre de la Santé Agnès Buzyn

Suite à l’avis émis par l’Académie de médecine, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a été interrogée sur le sujet lors de l’émission Le Grand Jury de RTL du 22 septembre 2019 (à partir de la 41e minute de la vidéo).

Selon elle, l’avis communiqué est plus de l’ordre du sociétal. Elle le juge un peu « daté ».

« Considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et famille monoparentale est faux » selon elle.

« Aujourd’hui, nous avons un quart des familles françaises qui sont des familles monoparentales. On connaît les difficultés de certaines de ces familles, notamment qui sont paupérisées (…) Mais ne me dites pas qu’un quart des enfants qui vivent et qui naissent dans ces familles ont des difficultés de construction. On a tous autour de nous des familles avec des enfants qui sont élevés par leur mère ou leur père, et on sait très bien qu’ils trouvent l’altérité, ils trouvent l’autre schéma ailleurs, dans des oncles, dans des tantes, à l’école… »

Avis de participants au Comité de bioéthique

Jean-Louis Touraine

Député LREM, mais également rapporteur de la loi bioéthique, il a lui aussi réagi sur le sujet.

En effet, autant il est d’accord sur l’intérêt de nouvelles études, autant il considère que l’on devrait également tenir compte des informations qui existent déjà.

L’audition de nombreuses familles a été réalisée durant des centaines d’heures pendant deux ans. De plus, ils ont pris connaissance des différentes études existantes. Le résultat est là : ces familles se développent de façon égale avec un épanouissement très bon voire meilleur car les enfants sont très attendus.

La PMA est un parcours de combattant. L’accueil des enfants a donc été préparé. En outre, l’enfant a été très désiré et sera donc fortement aimé.

PMA pour toutes : les enfants ont une « adaptabilité formidable » Jean-Louis Touraine (environ 5mn)

Il indique également que si la PMA sera effectivement ouverte à toutes, cela ne signifie pas qu’elle sera acceptée dans tous les cas.

Comme cela existe déjà, un entretien préalable est réalisé par l’équipe médicale avant accord du parcours. Elle comprend une évaluation médicale et psychologique.

Virginie Rozée, spécialiste de l’INED (Institut national d’études démographiques)

Auditionnée par le Comité bioéthique, elle confirme quant à elle qu’il ne s’agit jamais d’un projet spontané, d’un caprice.

Pour les célibataires hétérosexuelles, Il s’agirait plutôt d’un choix par défaut faute d’avoir trouvé le futur père.

En outre, dans l’étude qu’elle a réalisée avec Elise de La Rochebrochard en 2019, elle indique que les résultats des études scientifiques menées auprès d’enfants issus de la PMA ne montrent aucun impact important de la technique ou de la configuration familiale sur le développement des enfants.

Deux points de vigilance

Dans cette même étude, Virginie Rozée soumet notamment ces points de vigilance.

Le premier est lié à l’importance d’une société tolérante afin de couper court aux discriminations pour ces familles (peu connues ou incomprises ou encore illégales dans le pays, les démarches peuvent être perçues comme « condamnables »).

Le deuxième est la nécessité d’informer les enfants conçus avec don de sperme pour éviter la souffrance liée à ce secret.

Ce dernier point concerne essentiellement  les couples hétérosexuels car il est beaucoup plus compliqué voire impossible de conserver le secret pour les couples homosexuels ou les femmes célibataires.

Retrouvez ici l’intervention de Virginie Rozée lors des auditions de la Commission spéciale bioéthique (28/08/19)

Au vu de ces avis, faut-il donc réellement craindre l’absence d’un père ou plutôt de figure paternelle pour le bon développement psychique de l’enfant ?

Que faut-il entendre par « figure paternelle » ?

Il n’est pas évident de retrouver une définition sur laquelle tout le monde s’entend.

Est-ce une fonction de « tiers séparateur » de la mère et l’enfant permettant à ce dernier de se sociabiliser ? Tient-il un rôle d’introduction aux différences de genres ?

Ou cette notion est-elle issue de la même lignée de pensée que le « chef de famille », notion ayant été supprimée dans les années 1980 ?

J’entends par là, dans le cadre familial, de la représentation de l’autorité et de l’interdiction ainsi que l’apport de ressources économiques.

Je répondrai ainsi sur ces points.

D’une part, de nombreuses femmes sont aujourd’hui indépendantes financièrement et savent faire preuve d’autorité et interdire quand il le faut (les nouveaux schémas de famille ne leur laissent d’ailleurs pas le choix).

D’autre part, le modèle masculin peut être trouvé au sein de la famille (grand-père, oncle…) ou en dehors.

« On ne va pas détruire la société ! » Marie Labory et sa compagne nous parlent de la PMA pour toutes (environ 5mn)

Par contre, tout le monde s’accorde à dire que le rôle du père a évolué.

Et je peux d’ailleurs comprendre la détresse de certains hommes qui peuvent se sentir perdus dans cette évolution sociétale. C’est d’autant plus compliqué que les stéréotypes de genres perdurent partout.

Outre la notion de « figure paternelle », une autre fait également débat quand il est question de PMA et d’équilibre psychologique de l’enfant. Il s’agit de l’accès aux origines rendu difficile voire impossibles pour les enfants issus de donneurs anonymes.

Anonymat du donneur

L’Académie nationale de médecine s’est également prononcée sur le sujet en septembre 2019.

Avis de l’Académie nationale de médecine

Le comité d’éthique rappelle que ce point a déjà été régulièrement rediscuté.

Le maintien de l’anonymat a poussé un certain nombre d’enfants à rechercher leurs origines, parfois de façon obsessionnelle nuisant « à leur épanouissement comme à leur équilibre psychologique ». Ces recherches ont d’ailleurs permis grâce au séquençage ADN de retrouver le père biologique, des demi-frères ou sœurs. Il reconnaît de ce fait la légitimité de faire évoluer le processus, d’autant que cela a un intérêt médical.

L’Académie est donc favorable à une évolution maîtrisée vers l’accès aux origines.

Elle alerte néanmoins sur un point. Aujourd’hui, 75% des candidats au don de sperme souhaitent le maintien total de l’anonymat.

Attention aux délais d’attente

Actuellement, il y a un délai d’attente d’un à deux ans pour un couple hétérosexuel. Qu’en sera-t’il si l’anonymat est levé même partiellement ?

Pour cette raison, l’Académie craint « de voir s’établir un marché déjà en voie d’organisation dans certains pays voisins ».

L’Académie nationale de médecine n’est pas la seule à s’être interrogée sur le maintien de l’anonymat et son impact sur l’équilibre psychologique sur les enfants issus d’un don.

Sur ce point précis, plus que par le biais d’études, j’ai préféré laisser s’exprimer les premiers concernés, à savoir les enfants eux-mêmes.

Témoignages d’enfants issus de donneurs

Les réactions semblent très partagées.

Ces enfants semblent faire une réelle différence entre leur géniteur qui a fourni le sperme et leur père qui a été présent toute leur vie, les a aimés, éduqués.

Autant certains enfants ne semblent pas plus perturbés que ça, autant d’autres expriment ressentir un véritable manque.

Certes, comme l’indiquent les études, les enfants issus de la PMA ne souffrent pas plus de troubles de développement que les autres (dépression, anxiété, délinquance, problèmes d’estime…).

Néanmoins, certains déclarent ressentir un vide et souhaitent obtenir des réponses. Cela va de leurs antécédents médicaux (anticiper les impacts éventuels d’une maladie héréditaire) jusqu’à savoir d’où vient les traits de leur visage, leur caractère…

Etude prenant en compte le point de vue des enfants issus d’un don

Une des rares recherches s’étant intéressées au point de vue des enfants sur la révélation de leurs origines est celle réalisée par les chercheuses Vanfraussen, Ponjaert-Kristoffersen et Brewaeys en 2001. Elle était basée sur un panel de 41 enfants âgés de 7 à 17 ans et de 45 parents.

Le résultat était le suivant.

54% de ces enfants préféraient l’anonymat du donneur à ce stade de leur vie, alors que 46% voulaient en savoir plus sur lui.

La majorité de ces derniers aurait souhaité connaître l’identité du donneur, les garçons étant plus nombreux que les filles.

Les autres enfants se sont contentés d’informations non identifiantes. La plupart de ces informations concernaient l’apparence physique ou la personnalité. En moindre proportion étaient évoqué le motif du don.

L’âge des enfants n’était pas précisé en fonction de ces différents critères. Avons-nous les mêmes besoins identitaires selon l’âge ?

Toujours d’après cette étude, les enfants issus d’un don voulaient en savoir plus sur les donneurs, tandis que la majorité des mères préféraient que le donneur reste anonyme.

Et dans les autres études ?

Le premier point à retenir dans les autres études réalisées chez des familles homoparentales est que l’annonce à leurs enfants de leur mode de conception n’affecte pas ces derniers.

Cela peut s’expliquer par le fait que le secret de leur naissance est généralement révélé tôt car difficile à cacher.

Pour autant, ce qui est vrai dans le cas de ces familles ne l’est pas forcément pour les familles de parents hétérosexuels où l’information est la plupart du temps cachée. Moins de 10% ont en effet communiqué l’information à leurs enfants.

Parfois un secret de famille lourd à porter et à avouer

L’une des raisons probables est que l’infertilité a longtemps été considérée comme une honte. Certains enfants déclarent l’avoir senti avant que l’information ne leur soit finalement révélée, parfois sous leur insistance. Plus l’information est tardive, plus cela semble difficile à être accepté pour l’enfant.

Le deuxième point est que la révélation (sauf forcée) ne semble pas avoir d’impact sur la relation des enfants avec leurs parents. C’est d’autant plus vrai que dans les familles homoparentales, l’enfant est soutenu dans la recherche de ses origines.

Ce que j’ai moi-même noté dans les divers témoignages retrouvés sur internet étaient que ceux qui savaient qui était le donneur ne cherchaient pas aller plus loin dans la recherche.

Un besoin de connaître ses origines pour certains

Par contre, les autres témoignages trouvés semblent confirmer le besoin de rechercher ses origines. Cela s’est certainement renforcé avec la possibilité qu’offre la technologie aujourd’hui de retrouver, à défaut de son géniteur, des demi-frères, demi-sœurs ou cousins. Tout cela pour une centaine de dollars. Une quarantaine de sociétés le permettraient aujourd’hui. Parmi les plus importantes : 23andMe, Ancestry et FamilyTreeDNA et MyHeritage.

Des associations ont également vu le jour, permettant de réunir les enfants issus de dons anonymes et des donneurs.

Certaines associations comme PMAnonyme militent pour l’accès aux origines, au moins pour les futurs dons si ce n’est possible pour les anciens. Elle demandent également que les donneurs qui le souhaitent puissent lever l’anonymat.

Anonymat compromis ?

En 2020 encore, les recherches ADN étaient toujours interdites en France et étaient passibles d’une amende de de 3750€ (article 226-28-1 du Code pénal). Pour autant, cela n’empêchait pas les enfants de les commander aux Etats-Unis via internet.

L’anonymat du don semble de plus en plus compromis avec ces sociétés proposant des tests ADN et donnant accès à la base de données rassemblant les informations.

Arthur Kermalvezen a ainsi retrouvé son géniteur quand sa femme Audrey, également issue d’un don, a retrouvé une demi-sœur et un demi-frère.

Je vous ai promis des témoignages d’enfants. Les voici. En prime, celui du donneur de l’un d’eux.

A prendre avec précaution néanmoins. Contrairement aux études réalisées, ces vidéos ne sont en rien une vision représentative des enfants issus de la PMA.

Je m’explique.

Les témoignages issus de l’association PMAnonyme vont bien entendu exprimer un besoin de lever l’anonymat puisqu’il s’agit du combat de cette association.

De la même façon, si un enfant sait qui est son donneur, son besoin d’information ne sera pas le même.

Les témoignages (articles, émissions et vidéos)

« Je vis normalement » : des enfants nés par PMA de mères lesbiennes témoignent (article du journal Sud Ouest du 16/01/20) : https://www.sudouest.fr/2020/01/16/je-vis-normalement-des-enfants-nes-par-pma-de-meres-lesbiennes-temoignent-7068606-4696.php

Don de sperme anonyme : les enfants du secret | ARTE (environ 1h)

Loi sur la PMA : A. Kermalvezen « Nous sommes 100.000 enfants déjà nés d’une PMA, et rien n’est prévu pour nous » (environ 8mn)

Don de sperme : le témoignage du géniteur d’A. Kermalvezen (4mn30)

Ils sont nés grâce à une PMA et le vivent bien (environ 1mn)

Née d’une PMA, Anne-Lise veut que sa voix soit entendue (environ 2mn)

La génétique compte aussi ! Croyez-moi, je suis issu d’un don de sperme ! | Jean Meyer | TEDxReims (environ 15mn)

Le choix de l’ignorance ou de la découverte (environ 4mn)

Que faut-il retenir ?

Je veux bien croire que toutes ces informations peuvent être perturbantes pour vous.

Je le comprends.

Elles ont remis en cause pas mal de mes certitudes également.

Si les enfants issus d’un don semblent se développer de la même façon qu’un enfant issu d’une conception « classique », la question de leurs origines peut effectivement se poser pour certains d’entre eux.

De mon côté, j’avais déjà à l’époque choisi le Danemark pour cette même raison. C’est l’un des pays qui proposent le « donneur semi-connu ». Seul l’enfant a accès aux informations relatives au donneur et pourra éventuellement le rencontrer.

Un problème qui n’en sera bientôt plus un ?

Néanmoins, comme j’ai pu le lire au travers d’articles récents, l’anonymat sera bientôt de l’histoire ancienne que ce soit légiféré en ce sens ou non. En effet, les enfants issus de la PMA s’organisent et, grâce aux sites permettant de connaître son ADN et celui des personnes ayant fait la même demande, ils retrouvent parfois leurs géniteurs, demi-frères ou demi-sœurs…

Comme ces enfants issus d’un don l’expliquent, ils ne cherchent pas un père, juste des informations sur leurs origines. Cela ne les éloigne en aucun cas de leur(s) parent(s).

Quant à la figure masculine, ils peuvent la retrouver ailleurs que dans un père biologique.

Au vu de ces éléments, cela doit-il empêcher des parents ou mères de renoncer à leur désir d’enfant ?

Y réfléchir, certainement.

Renoncer, peut-être pas.

Mais cela reste votre décision, elle vous appartient et personne n’a à vous juger pour cela.


J’espère que cet article vous aura intéressé et levé quelques doutes.

N’hésitez pas à commenter ci-dessous, partager, liker.

Au plaisir de vous lire.

Sophie

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